7h30 am, nous arrivons à Bastia avec une demi heure de
retard. 8h15 place St Nicolas le chauffeur est déjà là, il attend le lycée du Parc... sans valises. Enfin tous
les bagages sont rentrés grâce à la force herculéenne développée par Monsieur
Guerre-Chaley, professeur de flûte, sous l’œil admiratif de Madame Kindel, professeur de ballon! Tout le monde a bien mérité le petit déjeuner
au soleil !
Départ pour notre aventure culturelle Corse avec un guide
hors-pair qui n'est autre qu'Ange, notre chauffeur. Arrêt incontournable au
lieu historique de la triste bataille de Pascal Paoli contre les français à
Ponte Novo les 8 et 9 mai 1769.
Arrivée à Morosaglia mais de grâce prononcer
"Morossahia", où nous avons visité la maison de Pascal Paoli devenue
musée en 1889 avec le retour des cendres de cet homme des Lumières.
Pause déjeuner dans un petit restaurant très sympa,
recommandé par le guide du routard. Le professeur d'orthographe a même été
guérie du mauvais œil par le restaurateur magnétiseur!
Kenzi apparemment n'apprécie pas les virages et grâce à lui
Ange, notre chauffeur nous fait découvrir la Pampa Corse et la baleine d'Isula
Rossa. Arrivés à Olmi Cappella, les élèves se dirigent vers la Stazzona à Pioggiola. Premier contact très positif avec
notre comédienne Élise, qui a su puiser au fond de nous notre énergie. Retour à
Battaglini, repas partagé avec les élèves du
lycée d'Ajaccio.
Bravant la fatigue, les yeux à demi clos... ont contribué à
ce premier blog 2014 Aboulher, Chloé, Hajer et Sam supervisés par les
professeurs de ballon-flûte-orthographe!
Suite au Traité de Versailles, Gênes cède la Corse au Royaume de
France en juillet 1768. Sans tarder, les troupes françaises de Louis XV
occupent le Cap Corse mais sont aussitôt vaincu lors de la bataille de Borgo en
octobre. Au printemps 1769, le comte de Vaux y débarque de nouveau accompagné
de 24 000 hommes. Or ce combat en ce 8
mai semblait être perdu d'avance pour les corses: 5000 français s'opposaient à
2000 corses. Plein de courage et de patriotisme, Paspasquale Paoli donne
l'ordre d'attaquer San Ciprinu où été positionnés les troupes du comte de Vaux.
Or, celui-ci demande l'envoi de renfort à San Caprianu et vers Canavaggia et
Costa. Débute alors une poursuite sans fin au détriment des troupes corses qui
se trouvent coincées. Une seule solution s'offre alors pour les soldats corses:
le regroupement sur la rive droite du pont de Ponte Novu malgré son occupation
imprévue de soldats français: ils attaquèrent aussitôt les corses. Les soldats corses tentèrent de repasser sur
le pont mais les miliciens prussiens sous les ordres de Paoli le gardaient.
Ayant reçu l'ordre de tirer sur quiconque voulant passer, ils assassinent alors
un millier de nationaux, entre 400 et 800 soldats français... 200 soldats
corses et le double aux alentours. A la suite de cette défaite, Paoli tente tout de même un dernier coup stratégique mais en vain au
regard des troupes corses largement inférieur en nombre. Ainsi, cette bataille marque la fin de la
seconde et dernière phase de la guerre de Corse. Par la suite, Paoli et 300 de ses
compatriotes partirent en exil vers l'Angleterre où ils furent accueillis avec
honneur.
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