C’est l’heure du
départ … les adieux provoquent un pincement au cœur de chacun d’entre nous.
Personne ne veut repartir. Cependant, avant de remonter dans le bateau qui nous
ramènera sur « le continent » comme le disent les Corses, nous allons
faire quelques dernières emplettes dans les galeries de souvenirs de la Rocade
( juste avant Bastia sur la commune de Furiani) pendant
trente minutes .
Il pleut , il tonne et les éclairs déchirent le ciel .
notre après-midi plage tombe à l’eau … Mais nous ne pouvions tout de même pas
passer si près sans aller mettre au moins les pieds dans le sable. Nous faisons
dons un dernier arrêt à la plage de la Marana, en longeant d’ailleurs le stade
de Furiani bien connu de nos amis footballeurs.
Finalement, bravant la tempête et ne pouvant plus résister à
la tentation,, certains élèves téméraires se jettent dans les froides vagues de
la mer ! Les filles ont quand même plus de courage que les garçons , elles
y sont allées les premières …
Plage de la Marana
Fin de la baignade, nous ne pouvons pas
remonter dans le bus tout mouillés : nous devons alors nous changer au
bord de la route … Les filles sont plus organisées : elles avaient tout
prévu. Quant aux garçons, ils n’avaient pas pensé aux habits de rechange restés dans les valises … Aboulher en a même
perdu son pantalon. Heureusement, il l’a retrouvé lorsqu’on a déchargé les
bagages du car.
Ainsi s’achève notre séjour en Corse et c’est donc avec un
pincement au cœur que nous revenons, mais aussi avec la tête remplie de super
souvenirs et un groupe d’internes encore plus soudé ! C’est pourquoi, nous
tenons particulièrement remercier les professeurs qui nous ont emmenés, mais
aussi tous ceux qui nous ont aidé à financer notre projet et aux Corses qui contrairement à ce qu’on dit, sont très
accueillants et très agréables ! J’ai même remarqué que la plupart d’entre
eux avaient les traits du visage très souriants et heureux ! On dit très
souvent que si on va en Corse, on tombe amoureux de cette contrée sauvage, et
aujourd’hui, je crois que c’est vrai.
Cette douce
mélancolie et cet instant de poésie est l’œuvre de Chloé sous le charme de
Kalliste ! Comme il fallait une dactylographe, qui s’y est collé ?
Devinez ! le professeur d’orthographe.
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